Etienne et Hugo, forment le duo des Shifterbros,  ensemble ils ont décidé de se lancer un défi incroyable, une aventure cycliste de Brest à Singapour.
Ils sont partis le 2 mars 2025 pour un voyage de 10 mois, qui couvre 22 000 km à travers 25 pays et 2 continents.

6 mois d’aventure, 14 000 kilomètres parcourus !

Magnifique témoignage

Voilà six mois que nous sommes sur les routes. Six mois qui se sont écoulés avec une rapidité déconcertante. Les jours passent, jamais semblables, toujours porteurs de surprises et de découvertes. Chaque rencontre est une leçon, une invitation au partage, une transmission précieuse.
Nous ouvrons désormais un nouveau chapitre de ce périple : l’Asie du Sud-Est nous tend ses bras.

Coeur du désert Kazakh

Pour parvenir jusqu’ici, il nous a fallu traverser l’Asie centrale et ses mystérieux Stans. Quelle révélation ! Cette région du monde nous était presque inconnue. Tout a commencé au coeur du désert kazakh. L’horizon y est plat à l’infini, seulement ponctué par quelques villages et la silhouette tranquille des chameaux. Dans cet univers aride, une seule question guidait nos journées : combien de kilomètres restaient-ils à parcourir avant de trouver la prochaine source d’eau ? Cinquante, quatre-vingts, parfois plus de cent. Entre deux robinets, le désert semblait avaler le temps. Nous avons dormi chez des éleveurs de chameaux, dans des lieux de pèlerinage, ou sous notre tente, perdus au milieu du Manguistaou. Et puis, soudain, la splendeur des montagnes de Bozhira nous a laissés sans voix.

Ouzbékistant et Route de la soie

Puis vint l’Ouzbékistan, brûlant et lumineux, avec ses cités majeures de la Route de la Soie. Après la rudesse du désert, c’était comme atteindre une oasis. Les joyaux de Khiva, Boukhara et Samarcande se sont offerts à nous, éclatants de bleu et d’histoire. Leurs mosaïques, d’une finesse infinie, témoignaient de la grandeur d’autrefois. Mais plus que la beauté des monuments, c’est le peuple ouzbek qui nous a marqués. Nous avions été accueillis comme des rois en Turquie, ici c’est en seigneurs que nous arrivions. Les pastèques, les melons, les abricots, les bouteilles d’eau offerts en nombre : nous avons vite fini par cesser de compter. La générosité de ce pays restera gravée en nous, indélébile.

Traversée du Tadjikistan par la Pamir Highway

Le Tadjikistan, lui, nous a mis à l’épreuve. Nous savions que la traversée serait rude. Très vite, la maladie locale (comprenez la bonne vieille tourista…) nous a rattrapés : nausées, douleurs, arrêts forcés. Mais la Pamir Highway valait chaque effort. Dix jours à rouler sur les toits du monde, sur des plateaux à plus de 4000 mètres d’altitude, jusqu’au point culminant du voyage : 4691 mètres. Là-haut, les paysages semblaient d’un autre monde. Montagnes démesurées, silence minéral, solitude absolue. Nous avions réellement le sentiment d’être arrivés au bout du monde. Difficile, oui. Mais inoubliable.

Le kirghizistan et ses paysages dépaysants

En quittant ces hauteurs, un désir simple nous animait : retrouver des supermarchés, une nourriture variée. La Chine se profilait. Mais avant elle, le Kirghizistan nous offrit sans doute les plus beaux 120 kilomètres de notre voyage. Des plaines vertes, des troupeaux de chevaux et de yaks, des yourtes disséminées dans l’immensité, avec les montagnes du Pamir en toile de fond. Ce paysage restera gravé comme une promesse : nous y reviendrons. Deux mois d’Asie centrale, deux mois d’un dépaysement absolu.

La Chine, immense, déroutante, familière et étrangère à la fois

Puis vint la Chine, immense, déroutante, familière et étrangère à la fois. Nous avons pris le train de Kashgar à Xi’an, retrouvant d’emblée la richesse culinaire qui nous avait tant manqué. Après des semaines de privations, les fruits et légumes prenaient des allures de festin. De Xi’an à Pékin, nous avons roulé 1500 kilomètres, admirant l’armée de terre cuite, traversant des villages comme Pingyao, figés dans le temps. Nous avons eu la chance de bivouaquer sur la Grande Muraille de Chine. Un souvenir inoubliable. Pressés par le compte à rebours de nos visas, nous avons repris un train jusqu’à Nanning, au sud. Ce pays nous a fascinés. Nous n’en avons aperçu qu’une infime part, mais déjà une certitude s’impose : nous y retournerons.

Et voici que nous foulons le sol du Vietnam, premier paragraphe du dernier grand chapitre de notre aventure. Tant de découvertes sont encore devant nous.
Depuis Milizac, nous avons parcouru plus de 14 000 kilomètres à vélo. Il nous en reste un peu plus de 5000 avant d’atteindre Singapour. La motivation est intacte, les jambes solides, les vélos vaillants, malgré quelques cicatrices du voyage. Ici, la saison des pluies bat son plein. Nous allons devoir jouer avec les averses, comme on joue avec les rafales en Bretagne. Et c’est peut-être ce qui nous rapproche encore un peu de la maison. »

Hugo et Etienne T0 + 3 mois

Nos deux compères sont bloqués depuis une quinzaine de jours à Tbilissi en Géorgie en attente de leur visa pour traverser la Russie, l’occasion de se reposer et de découvrir un peu plus la région et la culture, et agrandir le cercle des bikers rencontrés au fil du voyage.

Ils ont participé au festival « Tbilissi Open Air », l’un des plus importants de la région du Caucase.

Samedi 31 Mai, ils ont vécus un grand moment avec la finale PSG- Inter, dans un bar diffusant le match. À chaque ballon touché par le joueur géorgien Kvaratskhelia, attaquant gauche du PSG, la foule se mettait à crier, à espérer un coup de génie de sa part. Alors quand il a mis la balle au fond des filets, l’explosion de joie fut énorme ! La soirée a été longue, l’ambiance de la ville totalement acquise à la victoire parisienne.

Nous vous invitons à lire la carte postale du 26 Mai où il nous résument leurs précédentes étapes en Turquie ci-dessous.

Carte postale du 26 Mai

Voilà presque 3 mois que nous avons quitté Milizac, 3 mois de découvertes, d’aventures et de rencontres. Notre parcours nous a d’abord mené jusqu’à l’autre bout de l’Europe. Nous avons atteint la Turquie le 23 avril. L’arrivée dans ce pays a marqué un vrai tournant dans le voyage. Première fois pour nous deux que nous allions dans ce pays et cette région du monde. Nous avons tout de suite été séduits par la culture chaleureuse de ses habitants. Les Turcs nous ont accueillis à coup de grands saluts et de grands sourires. Les habitudes y sont totalement différentes de celles de l’Europe occidentale. On s’y est facilement adaptés pour se fondre dans la masse et prendre le rythme local. La pluie nous a enfin laissés un peu plus tranquilles. Le soleil turc a rayonné pendant de nombreux jours en apportant sa chaleur et sa bonne humeur. Après avoir découvert les merveilles d’Istanbul, les collines du nord-ouest et les lacs de sel, nous sommes arrivés à Ankara pour préparer la suite du voyage. Une mission qui n’a pas vraiment porté ses fruits car toutes les ambassades visitées sont restées muettes à nos demandes.

Après la capitale, nous avons pris la direction de la Cappadoce. Le spectacle y était au rendez-vous : des dizaines de montgolfières multicolores dans un ciel bleu sans nuage, et une lumière parfaite pour les admirer. On vous conseille vivement d’y aller. C’était ensuite l’heure de remonter au nord pour rejoindre la Géorgie, pays suivant de notre parcours. On s’est vraiment sentis dépaysés en traversant la Turquie du nord-est et les montagnes de la chaîne Pontique, une région méconnue de la Turquie qui mérite d’être mise en valeur. La chance nous a souri en nous permettant d’être plusieurs fois accueillis chez les Turcs, d’y partager le « çay », le thé turc traditionnel, nos histoires à vélo, leurs histoires de vie. Nous avons eu un vrai coup de coeur pour la Turquie et ses habitants. Nous sommes à présent à Tbilissi, la capitale géorgienne, depuis le 19 mai. Nous sommes contraints de faire une longue pause dans notre voyage car nous sommes en attente de nos visas pour la Russie. Nous avons pu suivre toutes les procédures nécessaires pour les obtenir. Malgré tout, cette pause nous fait du bien. Nous pouvons avancer sur les tâches que nous laissions de côté depuis le départ. On en profite pour faire une bonne révision des vélos. Nous devrions traverser la Russie du 7 au 9 juin. La seule option viable qui s’offre à nous est de prendre un train pour respecter le temps imparti du visa transit. Ça sera ensuite le Kazakhstan avant d’entamer la Pamir Highway. Distance parcourue jusqu’à présent : 8200 km

2 Mars – 2 Avril 1 mois déjà !

  • Ca roule pour Hugo et Etienne !
  • 3 200 km parcourus
  • 7 pays traversés
  • Egalité au nombre de crevaisons 3/3

Hugo et Étienne sont actuellement au Montenegro, on ne peut pas dire qu’ils aient été gâtés par la météo, puisque pluies et vents sont souvent au rendez-vous… Et quand le GPS s’en mêle, on se retrouve à traverser un champ de boue…

Mais rien n’altère le moral de nos deux globe-trotters, l’ambiance, elle, est au beau fixe !

Ils ne négligent pas les spécialités régionales, et s’autorisent parfois quelques visites à pied histoire de découvrir que les jambes ne servent pas qu’à pédaler…

Retrouvez leurs posts quotidiens ci-dessous

 

Suivre le périple d’Hugo et d’Etienne

Suivez quotidiennement le périple des Shifter Bros, grâce à l’application Polarsteps  en cliquant sur le lien ci-dessous :

Circuit en direct

Italie, Slovénie, Croatie, Montenegro

Trieste Italie
Derovere-Italie
Arrivée en Slovénie
Jadranovo Slovenie
Intempéries en Croatie
Croatie
Split Croatie
Split - Croatie
Dubrovnik A Pied
Montenegro

Hugo et Etienne 900 km plus loin !

Des nouvelles de Hugo et Etienne, nos deux aventuriers partis le 2 mars dernier en direction de Singapour. Aujourd’hui, ils se trouvent à Toulouse. Le voyage se déroule plutôt bien, avec déjà de belles rencontres en cours de route. La journée d’avant-hier, lors de leur trajet de Bordeaux à Agen, a été un peu plus difficile, avec trois crevaisons successives et une pluie battante. À part cela, ils ont principalement dormi chez l’habitant, et n’ont eu besoin de planter leur tente qu’une seule fois. Un vrai luxe pour eux pour le moment !

L’entente entre Hugo et Etienne est excellente, et ils se motivent mutuellement tout au long du parcours. En prime, ils sont passés à la télévision sur France 3 Iroise et à la radio sur ici breizh izel. « On devient des stars ! » plaisantent-ils. La route est encore longue, mais l’aventure continue avec enthousiasme !

Hugo et Etienne sont arrivés à Toulouse

Place du Capitole, Toulouse
Place de la Bourse, Bordeaux

Dimanche 2 Mars, départ d’Hugo et d’Etienne depuis Milizac-Guipronvel

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Diaporama du départ du 2 Mars 2025

Un aurevoir des écoliers de Notre Dame la veille du départ

Une aventure cycliste avec plusieurs objectifs

  • Découvrir le monde,
  • Accomplir un défi sportif,
  • Soutenir l’association « Baskets Aux Pieds » qui aide les enfants hospitalisés,

Découvrez leur projet en téléchargeant le document ci-dessous

Interview d’Etienne et Hugo par France 3 Bretagne

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