L’église de Saint-Paul et Saint-Pierre sur Milizac
L’église paroissiale dédiée à Saint-Pierre et Saint-Paul date du XVIIe siècle. Endommagée par une tempête en 1833, elle a été remaniée à plusieurs reprises et agrandie en 1924. Partiellement détruite le 7 août 1944, la partie supérieure a été reconstruite et les travaux ont été achevés en 1953.
La chapelle Sainte-Anne qui s’élève dans le cimetière, près de l’église, date du XVIe siècle.
Enfin les calvaires et les croix sont nombreux sur la commune.
L’église de Guipronvel
Elle est située dans le cimetière, dont l’enclos forme avec l’édifice agrémenté de son superbe clocher, de son ossuaire, de son portail et de son échalier, et surtout de son calvaire monumental, un bel ensemble architectural. Elle a été rénovée en 1992.
Elle possède de solides murs bâtis en pierres de taille pour l’extérieur, avec doublage intérieur en moellons, des fenêtres avec linteaux incurvés, ainsi que deux oculus. Cette particularité des fenêtres et disposition d’oeils de bœuf, formes d’ouvertures caractéristiques de l’époque, permet pour d’aucuns d’envisager que l’édification de l’église actuelle daterait pour partie du 18ième siècle.
Par sa forme générale, rectangulaire au sol avec une avancée vers l’Est pour le chœur et la sacristie, l’église de Guipronvel est comparable à celle de Coat-Méal sa voisine. Celle-ci dispose d’une organisation semblable du clocher et d’un porche très remarquable également établi à l’Ouest
L’ossuaire à balustres
L’ossuaire à balustres doté d’un bénitier, est accolé au porche établi au Sud. Sur les façades de l’église, les ouvertures à linteaux courbés portent des vitraux à motifs stylisés. Des godrons ornent les angles de la construction. Le plan de l’église, sobre et rectangulaire, en conséquence sans transept, rappelle certaines chapelles. Sur la rectiligne façade Nord : quatre baies, une porte plein cintre à claveaux et un oculus disposé près des fonds baptismaux.
Porche de l’église
Dans le porche : une lourde porte massive de forme ogivale est l’accès le plus fréquemment utilisé par les fidèles hormis certaines cérémonies… Un Christ démembré, en granit de Kersanton… Sur la porte, dans un cartouche, le monogramme simplifié du Christ,
et la date 1682. Les dates gravées sur certaines pierres de la sacristie indiquent deux époques de construction. Elles témoignent pour l’une de 1652 (époque Louis XIV), visible sur le linteau de la porte avec le monogramme du Christ (Jésus Sauveur des Hommes) ; pour une autre de 1779 (époque Louis XVI), également sur le linteau de la fenêtre située à l’Est. D’autres pierres portent des inscriptions.
LE CHŒUR
Le chœur comporte deux vitraux modernes dont l’un représente Saint Ronvel, l’autre Notre Dame de Bonne Nouvelle. Un grand retable fin 19e monte jusqu’à la voûte de la nef ; il dispose à sa base, de part et d’autre du chœur, de deux portes donnant accès à la sacristie. Une seule est maintenant utilisée.
Les boiseries se prolongent de chaque côté en y recevant des stalles et couvrent également les murs des autels latéraux. Ces derniers sont dédiés : côté Evangile au Nord à la Sainte Vierge -Notre Dame de Bonne Nouvelle- et côté épître, au Sud, à Saint Joseph.
Le chœur
Saint Ronvel est en prière dans un décor
champêtre. il porte une pelle de jardinier. Notre Dame est accompagnée de
l’Archange Gabriel.
Depuis le concile de Vatican 2, l’office est célébrée face aux fidèles. Le Maître Autel se présente comme une simple table dépouillée de tout artifice. Ci-dessous le retable qui se prolonge jusqu’aux autels latéraux.